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 she was a masterpiece, a limited release (lisbeth)

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Asher Jenkins
Asher Jenkins
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lisbeth & asher


Ton mal de crâne, celui qui pompait ton sang sans arrêt, alors que t'étais évaché, t'attendais ta mort. Ça te donnera une leçon de boire comme un trou. Non, mais, c'était un peu la faute de Bastian à vrai dire, c'est lui qui avait décidé d'aller à la taverne et de boire son équivalent en poids. Bon, t'avais clairement ta part dans l'histoire, t'étais probablement celui qui l'avait traîné à se dit bar, avec deux trois autres partenaires. T'ouvre les yeux difficilement, mais putain, qui avait décidé d'ouvrir la lumière comme ça? Dit moi pas que t'avais encore été te coucher dans la chambre d'un autre ? Ça l'expliquerait pourquoi ton lit était soudainement dure et inconfortable, comme un plancher en fait. T'étais un cas mec, mais un putain de cas. T'arrivais jamais à boire sans complètement te péter la face, tu finissais toujours tellement saoul qu'automatiquement, tu finissais par baver quelqu'un jusqu'à ce qu'ils veulent te battre. Une chance que tu courrais vite et que t'étais agile. T'avais aucun souvenir de la veille, c'était peut-être exactement ce qui était arrivé, pourtant, t'avais pas l'air d'avoir mal ailleurs qu'à ton crâne. Habituellement, tu trouves toujours une âme charitable qui te raccompagne à ton lit, où tu fini par t'endormir en ronflant plus fort qu'un ours, mais cette fois, t'avais clairement l'impression que ce n'était pas le cas.

Ton corps qui se relève difficilement, alors que tu frottes tes yeux d'une main, t'appuyant sur l'autre. Tu ne sais pas vraiment dans quelle chambre tu te trouves, tout ce que tu sais c'est que c'est clairement la chambre d'une fille. Tu ne connais aucun gars qui garde une pièce aussi propre. Toi-même, t'avais toujours une paire de caleçon au sol, des vieilles chaussettes aussi, enfin, à vrai dire, t'avais pas vraiment de bac à linge sale désigné, ta chambre entière en était un. T'es yeux qui parcoure la pièce, jusqu'à tomber sur une drôle de fille qui te regarde, assise sur son lit, qui soit dit en passant, avait l'air vachement plus confortable que le plancher.. Et t'as aucune foutu idée de qui elle est. Putain Asher, tu t'es trompé de tanière aussi? Parce que tu connais tout le monde chez les WhiteSun et celle là t'arrive pas à te remettre le visage. Tu hausses un sourcil, un moment, ton visage exprimant clairement ta confusion. "T'es qui toi?" Bon, c'est clairement toi l'intrus et qu'en plus elle a dû faire preuve de patience si elle t'as laissé débarqué en mode saoulons en t'endormant sur son plancher. En plus, elle t'as laissé dormir. Tu ne sais pas trop pourquoi d'ailleurs, si ça l'avait été toi tu l'aurais sorti de ta chambre à coups de pied dans les fesses. T'étais pas particulièrement violent, mais le sommeil pour toi c'était sacré, surtout si tu ne connaissais pas la personne. Tes jambes qui se croisent, en indien sur le sol, tu frottes tes temples. "Je suis ou? Putain..." T'aurais fortement envie présentement de ne pas avoir bu la veille. Qu'est qui t'avait pris ? Probablement les quinze shooters de vodka, mais ça, c'était une autre histoire.

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Lisbeth C. Featherstone
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lisbeth & asher



Ses pas s’arrêtèrent, nets, alors qu’elle jetait un coup d’oeil autour d’elle. Couloir vide, désert, pas le moindre bruit ni la moindre odeur n’indiquant que quelqu’un s’y trouvait. Venant à peine de se transformer, Lisbeth avait encore tous ses sens de loups parfaitement alertes, aussi retourna-t-elle toute son attention vers la porte de la chambre qui lui avait été attribuée et qui était entrouverte. Son flair l’informait qu’il y avait quelqu’un. Machinalement, sa main se porta à sa taille mais ne toucha que de la peau et un faible juron lui échappa alors. Son couteau, cadeau de son père, était perdu, celui-là même qu’elle gardait sur elle depuis qu’il lui avait offert pour ses quinze ans. La main posée sur la poignée, le visage presque collé au battant en bois, la jeune femme écouta attentivement ce qui se dégageait de la pièce qui était désormais son espace à elle, son petit bout de territoire au sein de cette montagne qui ne lui appartenait pas, et conclu qu’il n’y avait pas le moindre danger. Son ouïe encore affuté de sa récente transformation lui indiquait un souffle lent et trop régulier pour être celui d’une personne éveillée. Poussant doucement la porte, Lisbeth pénétra lestement dans la chambre, étudiant la silhouette allongée au sol, fronçant le nez de dégoût alors que l’odeur d’alcool lui agressait les sens. Refermant la porte dans son dos, elle enjamba l’homme étalé sur le plancher pour s’asseoir en tailleur sur son lit, passant un large pull par-dessus sa brassière, pliant les jambes recouvertes d’un legging noir avant de ne plus bouger, droite comme un i, une pomme dans une main, une bouteille dans l’autre.

C’était la première nuit qu’elle passait ici étant arrivée la veille en milieu de soirée. Sa mère l’avait accompagnée mais n’était pas restée, des affaires urgentes requérant sa présence au manoir. Lisbeth s’était donc retrouvée seule parmi des étrangers - même si elle connaissait certains des membres du clan WhiteSun pour les avoir déjà vus de nombreuses fois au manoir. Le plus important d’entre eux n’avait pas daigné pointer le bout de son nez et la jeune femme avait finalement appris que Bastian était parti écumer les bars avec d’autres jeunes du clan. L’agacement l’avait poussée à se rendre dans sa chambre pour ruminer sur le fait que son meilleur ami n’était même pas là pour l’accueillir chez lui, qu’importe si elle n’était censée arriver que le lendemain, à la base. Et puis, bien trop tôt ce matin, alors que le soleil n’était pas encore levé, Lisbeth s’était réveillée, comme écrasée par le poids de ce lieu qui n’était pas son chez elle, et le besoin impérieux de sortir, de sentir l’air lui caresser le visage l’avait saisie. Une fois à l’extérieur, frissonnant sous l’effet du froid, elle avait le loup prendre l’ascendant et avait goûté à cette liberté rare du fait qu’elle vivait en ville et non en pleine nature jusqu’à ce que la faim la pousse à rentrer. Mais cette tanière était un vrai labyrinthe et elle avait mis du temps avant de retrouver la cafétéria ou rien de plus intéressant qu’une pomme ne se trouvait et encore un peu plus à regagner sa chambre.

Sa chambre où se trouvait un intru endormi et dont les relents d’alcool lui laissait croire qu’il faisait partie de l’expédition bar qui avait emmené Bastian loin d’elle cette nuit-là. Deux très bonnes raisons de ne pas beaucoup aimer ce malotru. Toussotant une fois, Lisbeth donna un coup dans le mur derrière elle afin de réveiller celui qui empiétait sur son espace personnel. Dehors, le soleil était déjà levé depuis belle lurette et elle n’avait aucune idée du temps qu’il avait passé allongé sur son sol. Ses sourcils se soulevèrent alors qu’il lui demandait d’un ton sec qui elle était. Lisbeth n’était ni habituée à ce qu’on débarque comme ça dans sa chambre, ni même à ce qu’on lui parle sur ce ton. Surtout pas quand on était l’intrus. Celle qui dort ici. Et toi, t’es qui ? Un membre du clan, sans doute aucun, mais elle voulait son nom. Pour l’instant, il restait un parfait inconnu qui se redressait en grimaçant, arrachant un sourire narquois à Lisbeth. Les ravages de l’alcool. Ça lui arrivait aussi, ses cuites étaient à chaque fois mémorables, mais elle avait au moins la décence de retourner dans son lit, elle. Dans ma chambre répondit-elle laconiquement même si elle se doutait que ça ne l’aiderait pas. Et puis de toute façon elle ne connaissait pas encore la tanière pour l’orienter précisément. Est-ce que tu sais au moins comment tu t’appelles ? demanda-t-elle, moqueuse.

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Asher Jenkins
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T’étais pas Bastien, il avait beau être ton meilleur ami, il avait beau être un frère pour toi, au final, vous étiez aussi différent que vos animaux. Un loup et un félin, qui aurait cru qu’une amitié tel que celle-ci aurait existé. Qu’on se le dise, ça l’avais surpris tout le monde, ils avaient voulu que tu t’intègre, que tu fassent partie du clan, mais au moment de ton arrivé, la guerre entre les BlackFall et les WhiteSun faisait rage. T’étais juste un gamin, un bout de chou d’à peine trois pommes de haut, personne ne pouvait te mettre responsable pour les fautes d’une guerre qui datait de plus d’une décennie. Au final, Bastien était devenu un frère pour toi, ta seule famille, ton frère. Toutefois, si lui aime les femmes, aime leur attention, aime être près d’elles d’une manière totalement différente d’une amitié, toi… et bah, disons que t’es pas le meilleur dans le domaine. En général, t’agis avec elles comme si c’était tes amis de gars, t’es pareils avec tout le monde, tu trouve jamais les bon mots, tu trouve jamais la bonne manière de dire ce qui te tient à coeur et puis, t’aime beaucoup trop ta solitude, t’aime pas tant quand elles sont toujours après toi, toujours à vouloir te voir alors que toi, t’aspire juste à respirer et aller courir.

Au final, t’es le genre de mec qu’elles évitent, tes agissements sont bien connus des femmes de la tanière. Du coup, t’avais même pas regarder la nouvelle venue avec des yeux d’homme, parce que si tu l’aurais fait, t’aurais bien vu qu’elle était de ton genre, bien plus qu’aucune autre. Elle avait ce petit quelque chose, déjà, elle se laissait pas marcher sur les pieds. Un sourire en coin, tu hausse un sourcil. “Woooh… Il est rendu où le respect? Même pas de bonjour ou de café?!” Tu poussais probablement le bouchon un peu trop loin, mais ça l’étonnerais personne au final si elle te sortait à coup de pied de sa chambre. Toi, ça ferais que bien commencer ta journée, ça te pousserais à te lever et aller chercher ce dit café au lieu de t’évacher comme un baleine dans ton lit jusqu’à ce que le soleil se couche à nouveau. Avec un peu de recul, tu voyais bien que t’étais au moins dans la bonne tanière, peu de place où l’architecture ressemblait à celle de l’immense “maison” des loups. Un petit rire alors qu’elle te demandais si tu te rappelais au moins de ton nom. Eh oh, t’étais pas aussi massacré. T’avais un peu mal au crâne et quelques peu désorienté, mais eh, c’était pas tout les jours que tu te ramassais dans la chambre d’une inconnue. “Je connais le tien au moins, Princesse.” Un clin d’oeil, alors que tu ramassais tes membres trop long pour te lever, remarquant aussi du même fait que tu la dépassais au moins d’une bonne tête. Tu la connaissais pas du tout en fait et t’avais aucune idée de qui elle pouvais bien être. C’était pas tout les jours que des intrus avait accès aux logements, encore moins une chambre attribuée, mais au final, elle avait assez une attitude de bitch que t’avais pris pour acquis qu’elle devait probablement se prendre pour le nombril du monde. Princesse lui allait quand même bien, du moins, c’était pas nécessairement un compliment venant de ta part, mais c’était plutôt rare que quelqu’un se prenait réellement pour plus haut que soi dans le chaos de la meute.

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Lisbeth C. Featherstone
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Lisbeth ne le lâchait pas des yeux, observant la moindre de ses mimiques comme elle avait tant l’habitude de le faire, que ce soit avec les membres de son clan, sa propre famille ou bien de parfaits étrangers comme celui en face d’elle. Son sourire en coin provoqua une moue sur son visage à elle, comprenant bien qu’il plaisantait, appréciant le culot dont il faisait preuve à sa juste valeur. Sa main qui retenait la pomme, maigre butin tiré de la cafétéria, se soulevait de quelques centimètres pour la lancer en plein milieu du visage de l’inconnu, sans le moindre préavis. Il n’y avait plus qu’à espérer qu’il soit doté de suffisamment de réflexes pour ne pas se la prendre en pleine boire. Probablement enfui en même temps que ta capacité à ne pas pénétrer chez les autres sans permission ironisa-t-elle. J’ai trouvé que ça à la cafèt, pas de bonjour ni de café continua-t-elle sur le même ton. Lisbeth se trouvait déjà tout à fait aimable de lui avoir cédé sa pomme - elle n’était assurément pas le genre de personne à qui on demandait d’apporter un café. Certainement pas. Il pouvait lui arriver d’apporter une tasse fumante de la boisson préférée de son père lorsqu’il travaillait tard dans son immense bureau, mais sa bonté devait venir d’elle-même et non pas d’une injonction extérieure, sinon vous pouviez être sûre qu’elle ferait l’exact inverse. Lui donner sa pomme ne l’embêtait guère, au final. Dérangée dans son espace personnel et se rendant compte que la matinée allait bientôt entamer sa pleine activité, elle n’allait finalement pas rester dans sa chambre en espérant retrouver le sommeil mais se lèverait pour rejoindre les membres du clan pour le déjeuner. Bien qu’elle n’ait aucune idée de l’heure ou de la manière dont il se déroulait. Est-ce que Bastian serait là ? Probablement pas, son inuition lui soufflait qu’il devait être dans un état proche de celui de son inconnu.

Dont le nom restait un mystère qu’il semblait vouloir épaissir un peu plus alors qu’il ignorait superbement sa question en lui affirmant qu’il connaissait le sien et en l’affublant d’un ridicule surnom. Ridicule, peut-être pas tant que cela. Lisbeth était traitée comme une princesse au sein de son propre clan et savait qu’elle en avait également l’apparence. Mais beaucoup ignoraient qu’elle n’était pas la biche qu’ils pensaient. Ce qui l’arrangeait, la voix de son père lui enseignant qu’il ne fallait jamais dévoiler tout son jeu d’entrée, résonnant dans son esprit. Elle pouvait peut-être perdre ses cadeaux, elle n’oublierait jamais ses mots. Ça, j’en doute répliqua-t-elle en levant les yeux. Il était grand, très grand, et une pensée amusée s’enfuit en direction de Bastian qui se plaignait toujours de sa taille. Ce type là en avait hérité pour deux. Je connais plusieurs membres du clan, les mêmes qui me connaissent, mais toi, non. Et de se lever à son tour, même si elle était bien plus petite que lui d’une bonne tête, cela ne l’empêchait pas de soutenir son regard sans ciller, avec cette assurance qui la caractérisait. Il était possible que Bastian ait parlé de son arrivée - même si le motif en était secret, Lisbeth tenant à garder son animal totem aussi secret que possible. Ce n’était pas une affaire d’état, mais ça pouvait toujours lui donner un petit avantage qu’elle comptait bien conserver - et que l’étranger fasse le lien entre la fille du chef des Deerwood qui devait arriver et passer quelques temps au sein de leur tanière pour s’entraîner - les caractéristiques de cet entraînement n’étant, bien évidemment, pas clairement exprimés - et celle dont Bastian pouvait avoir parlé.

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La pomme qui se soulevait de sa main, s’approchant beaucoup trop rapidement de ton visage. Ça devais être tes reflexes de chat en fait, ceux qui souvent te faisait attraper des choses alors que t’avais même pas eu le temps de réfléchir. À vrai dire, alors que tu croquais dans la pomme bien ferme, un sourire narquois sur le bord des lèvres, t’avais absolument rien à voir avec ton habileté à tout attraper. Non, mais, t’as beau étudier dans un programme surnommé Génie, t’avais rien d’un tel, surtout, t’avais rien d’extraordinaire, t’étais juste un félin dans une meute de loup. La petite elle en avait du mordant. Vu comment t’étais en général, les gens ils préférais toujours te taper dessus bien avant de rétorquer. Pas que t’avais particulièrement un tête à claque, mais t’aimais surtout pousser les gens à bout bien avant leur propre bien. T’aimais bien les nouveaux défis, même si elle, présentement, elle devait plus que te détester. Malgré que son commentaire te visant directement suite à ton introduction dans ses appartements privé il te passait dix pieds au dessus de la tête. C’était pas ta première escapade en dehors de ta propre chambre, t’allais tout de même pas commencer à te sentir mal à chaque fois que tu finissais ailleurs. Et puis, c’est tout de même pas de ta faute si elle ne vient pas du coin et ne connait pas ta terrible manie de t’endormir partout ailleurs que dans ton lit. “C’est une honte que tu l’ai pas gardé pour toi, croquante et juteuse comme ça, tu sais pas ce que tu manques. En tout cas, merci bien enh, c’est encore plus apprécié qu’un bonjour, mais bon, j’aurais quand même mieux aimer un café. M’enfin, on fait avec c’quon as enh.” Un haussement d’épaule suit cette dernière phrase, alors que tu t’attends clairement à une gifle ou quelque chose de sa part. Pas que tu le mériterais pas, mais t’as bien envie de tester ses limites, voir jusqu’où elle allait te supporter avant de te jeter en dehors de la pièce, ou de hurler à l’aide. Après tout, les princesses ne devaient pas souvent lever le petit doigt pour se faire aider, n’est-ce pas? En vrai, tu sais même pas ce qu’elle est en dehors de l’intrus de la meute, t’as aucune foutue idée et t’en as rien à battre, mais t’aimes pas les gens qui se prennent pour d’autres et même si elle est importante ailleurs, ici, elle n’est pas mieux qu’un autre. Elle allait vite le réaliser.

Une nouvelle croque à la pomme quand elle déclare que non, elle en doute que tu la connaisse. Oh putain, elle ne reconnait même pas l’ironie? C’est clair que tu ne la connais pas, t’es pas devin putain, et t’es qu’un chat, et seulement un soldat de plus, t’avais aucun poids politique dans le coin. En plus, ils veulent pas trop te donner de responsabilité, t’as clairement une habitude de foutre le trouble partout où tu vas. “J’ai pas besoin de ton nom Princesse, j’sais déjà que t’es comme un hermine, t’es bien belle de loin, mais damn que j’t’approcherais même pas avec une perche. En gros, t’es une emmerde.” Pousse, mais pousse égale petit. T’as beau chercher le trouble, j’sais pas ce que tu recherche en ce moment, autre que de te faire rentrer un pieu dans le dos. “Ouah, désolé, c’était gratuit et beaucoup trop loin ça.” Au moins, t’as quand même conscience quand tu sais que t’as dépassé la limite, même si ça serait un million fois mieux si tu le remarquais avant de prononcer les mots. Tu sais cette expression, tourne sept fois la langue dans ta bouche avant de parler? Bah, tu devrais l’appliquer plus souvent. Un instant, avant de tendre ta main, en espérant qu'elle la sert, parce que bon, tu l'as peut-être un peu chercher de si bon matin. "Asher, l'emmerde de la meute. Celui qui cherche toujours le trouble pis qui finit toujours pas le trouver. Désolé, mais pas vraiment en fait, d't'avoir attaquer si tôt. Ça débute bien une journée!" T'es un con. Qu'on se le dise, t'es un putain d'con.

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Lisbeth C. Featherstone
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Il rattrapa la pomme au vol, comme si elle était venue vers lui au ralenti et qu’il l’avait anticipée depuis de longues secondes déjà. Lisbeth devait-elle en être étonnée ? De nombreux métamorphes développaient agilité et rapidité du fait de leur animal totem, il n’était, au fond, pas une exception. Mais la manière dont il s’en empara et la façon dont il se releva ensuite, délaissant ce sol sur lequel il s’était endormi, dénotait de quelque chose de presque félin. La jeune femme l’observa croquer dans le fruit : elle était bonne pour faire un nouveau voyage jusqu’à la cafétéria. Décidément, ce mec n’avait aucune trace de savoir-vivre. Et Lisbeth savait que ça n’était pas inhérent à la meute, elle côtoyait Bastian depuis suffisamment longtemps pour le savoir civilisé et respectueux, surtout avec elle, alors ça devait simplement être son inconnu qui manquait d’éducation. Il en fit une nouvelle fois preuve mais tout ce qu’il parvint à arracher à Lisbeth, c’était un nouvel haussement de sourcils. Elle n’arrivait pas encore à savoir s’il se moquait simplement d’elle ou s’il cherchait à la piquer pour la pousser dans ses retranchements - l’un comme l’autre, ça créait une langue de feu et de colère au fond de son estomac, mais elle se maîtrisait suffisamment pour ne rien en laisser paraître. Et pour, au lieu de ça, effectuer un geste gracieux en direction de la porte, un sourire mutin sur les lèvres. Ce n’est pas ici que tu trouveras du café, alors je te propose de te rendre à votre cafèt et d’aller t’en servir un. Ce sera un thé au gingembre pour moi, merci. Deux sucres et un nuage de lait. Tout ce qu’elle détestait. Le thé, c’était juste trois herbes plongées dans la flotte, ça n’avait aucun goût, très peu pour elle. Mais, premièrement, elle n’escomptait pas vraiment qu’il lui ramène quelque chose, même si elle ne cracherait pas sur des fraises - elle ne crachait jamais sur des fraises - ni sur un chocolat chaud avec beaucoup de cannelle ; et deuxièmement, elle n’allait pas commencer à dévoiler ses goûts à un parfait étranger. Pourquoi ça ne pouvait pas être Bastian qui s’était trompé de chambre ? Bastian se serait excusé, lui aurait proposé de lui faire visiter dès qu’il aurait pris une douche et l’aurait emmenée découvrir sa tanière avant de déjeuner en sa compagnie. Bastian était doux, civilisé, poli et attentionné. Bastian était également trop prévisible et trop bien élevé pour dormir ailleurs que dans sa chambre, raison pour laquelle ça n’était pas lui, en face de Lisbeth, mais une espèce de grande asperge sarcastique.

Son froncement de sourcil vint marquer son mécontentement. On frisait les sommets de l’impolitesse, actuellement. Une hermine ? Il venait réellement de la comparer à ce rongeur ? Qu’on pense que Lisbeth était une biche, du fait de l’animal totem dont sa famille faisait une fierté depuis des générations, passe encore. Mais une hermine ? Elle n’en ferait tout simplement qu’une bouchée, d’un animal pareil. Qu’il la compare à cette bestiole pour les qualités peu flatteuses qu’il lui attribuait, c’était encore pire et Lisbeth fronça le nez d’agacement. Hm, alors si je suis hermine, tu es quoi, toi ? Un furet ? Le genre d’animal qui intègre mal l’éducation, n’a aucune notion de la hiérarchie et qui a besoin de récompenses pour adopter un comportement correct ? Niveau physique, c’est que cet animal lui irait presque bien. Mais que viendrait faire un furet chez les WhiteSun ? À sa connaissance, les trois autres clans de métamorphes n’acceptaient en leur sein que des animaux puissants et dignes de se battre pour eux, une cause directe des nombreuses guerres qui les avaient longtemps agités. Il n’y avait bien que chez les Deerwood que même l’animal qui pouvait sembler être le plus insignifiant trouvait toujours un moyen de rapporter beaucoup à sa famille. Il l’énervait, à la comparer à une hermine, elle ne se dirait pas le contraire. Quand bien même il se rendit compte qu’il était allé un peu trop loin, Lisbeth se retint de lui dire que ce qui était dit était dit. C’était étrange, il avait réussit à la piquer, elle toujours si calme et maîtresse d’elle-même. Mais pire encore, il avait réussit à lui donner envie de répliquer ce qui allait contre son principe premier de rester effacée, dans l’ombre, discrète. Mais elle se disait que, seuls dans cette chambre, personne d’autre que lui ne la verrait montrer les crocs.

Pouvait-elle lui accorder le bénéfice du doute ? Alors qu’il lui tendait sa main, gage de bonne foi, du moins elle l’escomptait, elle sentit sa colère fondre. Il était parvenu à réveiller son orgueil en la piquant de bon matin alors qu’il détenait les torts, mais maintenant qu’il se présentait, ainsi que ses excuses, elle n’arrivait pas à lui en garder la moindre rancoeur. Alors qu’elle était une personne rancunière, qu’on se le dise. Affichant un léger dédain dans son regard, elle lui serra la main finalement, prenant bien soin de lui faire ressentir que c’était là un honneur pour lui. Il n’allait pas non plus croire qu’il pouvait l’attaquer gratuitement et s’en tirer aussi facilement. C’était cela, il avait piqué sa fierté comme personne ne le faisait jamais, et quand bien même il lui présentait ses excuses et semblait mettre fin à cette petite joute, Lisbeth n’avait pas envie de le voir s’en tirer à si bon compte. En fait, et ça ne lui arrivait que très rarement, pour ne pas dire jamais, en général avec son frère quand ils se chamaillaient comme deux enfants, elle avait envie d’avoir le dernier mot. Un plaisir, Asher répondit-elle, et prononcer ce prénom réveilla une information dans son esprit, une information liée à Bastian, la poussant à froncer les sourcils de nouveau. C’était lui Asher ? Vraiment ? Attaquer ? Je n’ai rien vu qui ressemble à une attaque, tout au plus des petits coups de poing d’enfant donnés dans le vide. La provocation. Lisbeth n’était pas provocante, sauf que le jeu le nécessitait ou quand l’alcool lui fluidifiait le sang. Elle brûlait d’envie de confirmer qu’il était bien le Asher de Bastian, même si elle doutait qu’il y en ai deux dans la même meute, mais elle se retint, sans savoir pourquoi elle ne voulait pas que son meilleur ami interfère dans cette discussion, pas tout de suite, du moins.

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Asher Jenkins
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T’avais ce truc, Asher, qui irritait tout ceux qui te rencontrais. Celui de t’en foutre, tellement et proprement, qu’au final, t’en as rien à faire de la hiérarchie, t’en as rien à foutre d’insulter ton interlocuteur, rien à foutre d’être honnête jusqu’au bout des ongles. Tu dis ce que t’as à dire, point final. Tu sais pas trop si c’est parce que, d’une certaine façon, tu te rebelle de ta situation, du fait que t’es orphelin que ça ne changera jamais. T’as pas de parents, t’en aura jamais. Les souvenirs que t’as d’eux, ils sont flous, changeant, tu sais jamais si c’est vraiment des vrais souvenirs ou si tu les as pas inventé de toute pièces dans les moments plus difficile. T’as rien de tangible, pas de breloques, pas de photos, que le souvenir d’un rire cristallin, de mains immenses, mais surtout des sentiments, celui d’amour infini, de rire, de famille. T’as beau prendre les loups comme ta famille, dans ton coeur, y’as comme un vide que t’es incapable de remplir, incapable de combler. Ton père, ta mère, ils sont plus là, ils ne reviendront pas, même si tu renverses terre et mer pour retourner dans le temps. Du coup, t’as ce truc dont tu te fiche complétement, la politesse envers ceux plus gradé que toi. Déjà, celle devant toi aurait dû avoir un certain respect parce que c’était une invitée, et probablement que t’allais te faire envoyer en mission patrouiller les rebords des terres pendant une semaine ou deux, tu serais pas vraiment étonné, mais au final, t’aimais bien te retrouver si loin sur le territoire. C’était peut-être ton côté félin qui t’appelais tant à la solitude. “Le café de la cafèt est imbuvable, non merci. J’ai ma propre réserve dans ma chambre, t’en fais pas pour moi, mais désolé, j’ai pas de thé, va falloir que tu te débrouille toute seule.” Un clin d’oeil à la jolie fille devant toi. T’étais pas un servant, t’allais pas y amener son thé sur un plateau d’argent, même si tu possédais une armoire complète. Et puis quoi encore, après, elle allait te demander de t’habiller en costume et de la servir au doigt et à l’oeil? Qu’elle aille se faire cuire un oeuf. Une partie de toi se disait tout de même que si tu venait de manger sa pomme, la seule chose qu’elle avait dû trouver à la caféteria à cette heure-ci, elle devait avoir une faim de loup, comme toi présentement. M’enfin, t’allais peut-être l’amener avec toi plus tard histoire d’aller réellement te faire cuire un oeuf, tu pourrais peut-être partager si elle restait gentille.

Ton rire qui éclate alors qu’elle te compare à un furet. Bon dieu, t’avais pas eu une personne pour te répliquer aussi promptement depuis des lustres. Ces jours-ci, tous les membres de la meute ne faisait que lever les yeux au ciel et continuer leur chemin, en espérant que d’ignorer ton comportement le fasse disparaître comme par magie. Rare était ceux qui se faisait prendre à tes jeux, à ton grand malheur. “Tu serais étonnée, Princesse, un furet c’est plutôt intelligent. M’enfin, pas mal plus qu’une hermine. Tant fait pas, j’ai pas besoin de récompenses pour adopter un comportement correct, j’le fais bien tout seul par moi-même, la différence? C’est que ça m’tente pas d’en avoir un avec toi.” En vrai, elle devait probablement penser que t’étais un loup, comme la plupart des membres de la meute. Rare était les félins qui venaient agrandir un clan de canidés, après tout, les deux races étaient des ennemis naturels, malgré qu’un furet, t’aurais pas été contre. C’est pas mal plus petit que ton léopard, tu pourrais aller partout jouer des mauvais tours. Peut-être aussi que tes parents auraient toujours été en vie si leur animal avait pas été une bête énorme.

Sa phrase, cette intonation dans sa voix, son putain de plaisir, si tu avais pu, tu lui aurais craché dans la face. Elle te parle de respect et de savoir vivre, mais elle est pire que toi. Sauf qu’elle, elle le fait subtilement, comme si t’étais trop con pour t’en apercevoir. Comme si au final, t’étais qu’une fourmi qu’elle allait écraser sous son pied, un chien qu’elle allait finir par dresser. Elle n’avait encore rien vu. Tu fais comme si rien n’était, cette fille, tu sais pas pourquoi, t’as envie de continuer à lui parler alors même que tout ton être est irrité par sa simple présence. Tu lui rentrerais sa propre attitude dans le nez. “Oh, tu sais, si tu veux plus, t’as qu’à demander, la prochaine fois, j’me retiendrais pas.” Pas que tu te retenais réellement pour n’importe qui en fait, tu savais même pas pourquoi, t’hésitais un peu à vraiment la blesser. Pour une fois, t’avais pas complètement envie de t’en foutre, même si une partie de toi avait aussi envie de l'étrangler. Au final, cette petite partie de quoi qui s'intéressait réellement à quelqu'un, surtout à une fille, autre que ton groupe d'ami, t'intriguait assez pour te garder toi-même en laisse.

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Lisbeth C. Featherstone
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Il l’énervait. Dieu, qu’il l’énervait. Il l’irritait, l’agaçait, et la liste des synonymes pouvait encore être longue. Lisbeth n’avait pas l’habitude qu’on lui tienne aussi effrontément, premièrement parce qu’elle ne se mettait jamais, au grand jamais, dans une situation pareille, les remarques lui glissaient dessus comme de l’eau, ne l’atteignaient jamais, et deuxièmement parce que, dans son clan, sa position de fille du chef et de soeur du futur chef lui valait presque celle d’une reine régente si ce n’est que la politique et les intrigues ne l’intéressaient pas tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de sa famille. Elle n’oeuvrerait jamais contre elle mais pour elle. Mais lui, cet inconnu, il la cherchait, la piquait, ne se privait pas de répondre à ses répliques et de la piquer encore plus. Une partie d’elle-même était contente qu’il ne lui apporte pas de thé, étant donné qu’elle détestait ça, au même niveau que les carottes ce légume du Diable, une autre partie se crispait qu’il l’envoie balader ainsi. Néanmoins, ce n’était pas parce qu’elle rentrait dans un jeu auquel elle ne jouait que très rarement qu’elle en avait oublié une certaine maîtrise d’elle-même, aussi se contenta-t-elle de répondre avec un léger sourire un brin moqueur. Tant mieux, je déteste ça. Ce qu’elle ne détestait pas, par contre, c’était les bons petits-déjeuners bien copieux, encore plus après avoir été sous sa forme animale si longtemps, à courir en plein air. Lisbeth aurait pu virer le malotru de sa chambre mais une dernière pointe de fierté l’en empêchait - une fierté qui, décidément, se réveillait quand il ne le fallait pas, alors qu’elle arrivait si bien, en général, à la dissimuler quand les conditions l’exigeaient : ce serait lui qui partirait tout seul, elle ne s’abaisserait pas à le lui demander.

Son rire résonna de manière particulière à ses oreilles. Elle ne s’était pas attendue à ce que sa comparaison avec un furet le fasse rire, mais cela était une preuve supplémentaire qu’il n’était pas vraiment le trou du cul qu’il laissait voir, mais qu’il y avait une belle part de vaste blague derrière son comportement, ce que la jeune femme soupçonnait déjà mais venait de confirmer. Non pas qu’il en devenait subitement beaucoup plus sympathique, mais un peu. D’accord, le voir rire le lui rendait bien plus sympathique. Comme tout à l’heure quand il s’était excusé, Lisbeth ne parvenait pas à conserver un visage dur alors que son rire si joyeux remplissait la pièce, et elle laissa un sourire la gagner se retenant de lever les yeux au ciel alors qu’il l’appelait Princesse. Il pouvait peut-être se targuer d’adopter un comportement irrévérencieux avec elle et d’être le premier depuis très longtemps à lui répondre ainsi et à réveiller ce trait de caractère chez elle, il n’en restait pas moins comme les autres, qui ne voyait que derrière l’air angélique et la douceur apparente de la jeune femme. S’il savait que son clan était les Deerwood, c’était certain qu’il l’associerait immédiatement à une biche. Pourquoi ressentait-elle une toute petite pointe de déception à cette idée, alors qu’elle était habituée à ce qu’on la pense biche et non louve ? Écartant ces pensées de son esprit, elle refocalisa toute son attention sur le type qui lui disait qu’adopter un comportement correct avec elle ne la tentait pas. Ah oui je peux savoir pourquoi ? Parce que tu t’es dis que comme tu étais entré dans ma chambre comme si c’était un musée, tu devais en plus en rajouter une couche ? demanda-t-elle, son sourire laissant place à la raillerie. Si tu n’es pas un furet, alors quoi ? Parce qu’il n’allait pas lui faire croire qu’il était un loup. L’humain qui sommeillait en eux récoltait une partie des traits caractériels de son animal totem, et le loup était un animal aussi solitaire que fait pour vivre en meute qui connaissait le respect de la hiérarchie et des autres d’une manière plus générale. Ou alors elle était tombée sur le loup le plus insolent de la meute. Mais elle en doutait. Ce qui l’intriguait, c’est que les clans de métamorphes vivant en dehors de Vancouver n’étaient pas réputés pour leur grande tolérance aux autres races au sein de leur clan.

Fin changement dans l’air, elle sent qu’il est agacé à son tour. Bien fait, elle n’allait pas être la seule à être irritée de cette conversation matinale alors qu’elle était chez elle, en plus. Enfin, façon de parler, mais cette chambre était bien la sienne. Lisbeth nota que le Princesse n’était plus de sortie, il l’utilisait donc pour la taquiner plus que pour la vexer puisque, maintenant qu’il était à son tour presque énervé, cet adjectif disparaissait. Lisbeth avait conscience de ce subtil changement de comportement, mais en fait, il cachait particulièrement bien tout ça et c’était difficile de le cerner, pour une autre qui n’aurait pas eu l’habitude d’étudier le moindre infime mouvement de tous ceux qui l’entourent. La prochaine fois ? Parce qu’il y aura une prochaine fois ? Il ne pensait quand même pas qu’il allait venir dormir sur son plancher tous les quatre matins non plus. Si c’est ça, je ne me retiendrais pas non plus, Asher. J’ai hâte de voir ce qu’un furet vaut réellement. Ce n’était pas du tout comme ça que Lisbeth aurait du réagir. Elle n’était pas censée parler le loup en elle, elle n’était pas censée réagir aux provocations aussi facilement. Mais lui, il s’en foutait de la heurter, ça lui était complètement égal, il ne l’épargnait pas parce qu’elle ressemblait à une jeune femme trop douce pour être forte, et quelque part, ça lui faisait plaisir.

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Asher Jenkins
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Tu le sentais bien qu’elle voulait que tu parte de sa chambre au plus vite, et d’une certaine manière. Tu l’aurais peut-être fait si t’avais pas eu autant de plaisir à la piquer, mais du coup, t’avais plus aucune envie de partir, tu voulais apprendre à la connaitre surtout. Comprendre ce qui t’intriguais autant, cette louve qui semblait pas totalement comme les autres. Oui, Louve, parce que même si tu n’étais pas complètement certain, ce désir de hiérarchie, de meute, déjà qu’en plus elle venait habiter dans la meute alors qu’elle n’en faisait pas partie. Non, c’était bel et bien une louve, surtout qu’elle n’avais aucune hésitation sur la réplique et ne se laissait pas marcher sur les pieds, mais toi, t’étais un félin, un solitaire. Même si t’étais maintenant habitué à vivre en meute, c’était pas dans tes gènes, s'était pas inscrit dans tes veines, c’était probablement aussi pour ça qu’au final, t'étais aussi l’emmerde des WhiteSuns. Parfois, tu te demandais aussi s’ils regrettaient parfois leurs décisions de t’avoir pris dans leur rang, tu sais que t’avais le don pour faire pomper le sang de la plupart des hauts gradés, probablement la raison pour laquelle ils t’avaient aussi donné des responsabilité avec ton poste. Après tout, quel meilleur moyen de faire prendre de la maturité à un félin récalcitrant qu’en lui empilant une tonne de nouvelles responsabilités sur la tête. “Parfait, je vais pouvoir t’en amener un tout les jours, Princesse.” Ta manière de te révolter, mais surtout d’être arrogant, de pousser le bouchon un peu plus loin à chaque jour. Au final, c’était aussi une excuse pour venir la voir tout les jours de son séjour, pas que tu cherchais vraiment sa présence, mais d’une manière, t’avais besoin d’assouvir cette intrigue qu’elle causait dans ton esprit.

Ce sourire sur son visage, tout à coup là rendais bien plus jolie, bien plus sympathique. D’un coup, t’avais envie de lever la main, de caresser sa joue. Tu te retenais de justesse, t’avais aucune idée c’était quoi ton problème, mais c’était pas dans tes habitudes, loin de là. Tu serais devenu tout mou et romantique tout à coup, t’aurais pas été plus surpris, toi, Asher, celui que les filles détestent parce que justement, t’étais trop arrogant, trop sûr de toi, pas assez romantique, trop indépendant. T’étais le trou de cul qui rappelais pas le lendemain, qui oubliait l’anniversaire, qui en oubliais même la dite fille. Tu savais pas c’était quoi ton problème soudainement et t’étais pas vraiment certain d’aimer ça non plus. Alors même que tu savais même pas son prénom, t’avais aucune idée de qui elle était. “Parce que ça me plait de t’agacer Princesse, parce que ça me plait de te voir te cabrer simplement à l’idée de m’adresser la parole, mais surtout de te voir descendre de tes grands chevaux et de perdre un peu de la stature supérieure que tu maintient depuis tout à l’heure.” T’avais presque envie de la laisser dans l’ignorance, de ne pas montrer ton animal, de le laisser un peu enfermé le temps qu’elle se fasse à l’esprit que t’étais pas comme les autres, que t’allais pas te laisser marcher sur les pieds, mais au final, tu sais pas pourquoi, t’avais aussi envie qu’elle le sache. T’es yeux changeant pour ceux de ton léopard l’espace de quelques seconde “Miaou” C’était tout ce qu’elle allait savoir pour l’instant. Un chat. Seulement un chat. Lequel? Elle allait bien finir par le savoir éventuellement. T’aimais bien te balader en léopard, surtout que celui-ci aimait particulièrement être libre de ton enveloppe humaine.

T’avais envie de jouer, envie de la rendre folle, de la voir perdre ses barrières qu’elle se mettait volontairement devant elle. T’en avais marre des gens qui se retenait toujours, qui voulait toujours bien paraître, jamais un mot de trop, jamais un mot de travers. C’est peut-être pour ça que t’étais autant honnête, que t’aimais autant repousser les limites des gens que tu rencontrais, pour voir leur vrai visage, celui qu’ils cachaient de la face du monde. “T’en pense quoi? La tanière as peut-être l’air immense, mais elle ne l’ait pas vraiment.” Un sourire sur ton visage, félin, presque mauvais, alors qu’elle essayait de te provoquer. “Tu veux jouer? Ne t’en fais pas, Princesse, on va jouer.” Ton ventre qui grognait, t’avais faim, t’allais pas laisser le chat en toi mourrir de faim non plus, surtout que t’étais particulièrement gourmand. “Juste pas maintenant, l’appel de l’estomac fait signe. Je te laisse m’accompagner et je montre où est la nourriture, plus consistante qu’une pomme, j’te le promet, si tu te montre gentille.” Une provocation en plus, au final, la piquer était beaucoup plus drôle que tu ne l’aurais pensé à la base. Elle se laisser presque aller, laisser parler l'animal en elle, celui qui semblait tant vouloir sortir, mais qu'elle renfermais tant bien que mal. À force de cacher sa véritable nature, celle-ci allait finir par lui sauter au visage.

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Lisbeth C. Featherstone
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Évidemment, il fallait qu’ils jouent de la même façon, à se saisir de la balle au rebond pour la renvoyer avec plus de force encore, au lieu de se laisser toucher puis de contre-attaquer. Bien que, normalement, Lisbeth se contente d’esquiver la dite balle et de la laisser se perdre loin derrière elle tout en continuant son chemin, indifférente. Pas cette fois. L’idée qu’il lui apporte un thé tout les matins lui déplaisait autant qu’elle lui plaisait, et elle préférait ne pas se pencher sur les raisons de l’un ou de l’autre sentiments car elle aurait compris que l’idée de recevoir un thé au gingembre - quelle affreuse association - lui tirait une grimace, mais le fait de l’imaginer tous les matins toquer à sa porte - ou débarquer sans demander, ce qui serait plus probable selon elle - lui arracherait un sourire. Non, mieux valait ne pas y passer et continuer le sarcasme. Je vais finir par croire que tu as juste envie de me voir tous les jours. On se connait depuis deux minutes et t’es déjà accro ? La jeune femme savait qu’elle plaisait, elle avait déjà eu des aventures, des petits-amis, rien de jamais très sérieux, son clan passant avant tout le reste, mais elle savait aussi que ça n’était pas forcément le cas actuellement. Elle jouait juste sur les mots pour le piquer, encore.

Oui, Lisbeth aurait pu parier que ce petit jeu l’amusait grandement. Le pire étant probablement que ça l’amusait elle aussi, sinon il serait déjà à la porte de sa chambre et catégorisé personna non grata. Ses paroles la laissèrent songeuse, cependant, quelques millièmes de secondes durant. Elle se foutait comme de sa première dent qu’il lui trouve une stature supérieure ou hautaine, c’était un fait, elle l’était de par sa naissance et son éducation. Elle n’allait certainement pas se comporter comme n’importe qui face à un inconnu, encore moins alors qu’elle était loin de chez elle et qu’elle assurait, quelque part, l’image de son clan. Non, elle ne causerait jamais le moindre tort à ce dernier, cela passait par savoir se tenir, aussi cette remarque ne la touchait-elle pas, mais cela ne signifiait pas qu’il ne fallait pas y répliquer. Moquerie et respect ne sont pas forcément étrangers commença-t-elle avec une pointe de sérieux avant de reprendre son sourire teinté d’amusement. Il lui arrivait souvent de se moquer de Côme, même de son père ou de sa mère, ils étaient pourtant les trois personnes qu’elle respectait le plus sur cette fichue planète. Je vois que beaucoup de choses chez moi te plaisent, malheureusement la Princesse est promise à un autre, je suis désolée de te briser le coeur. En portant la main sur son coeur. Elle jouait complètement la comédie, et ne le cachait pas, ça s’entendait dans sa voix, toujours dans ce rôle de princesse des contes de fée dont il l’affublait. Lisbeth n’était certainement pas promise à qui que ce soit et jamais personne ne la forcerait à rien, qu’on se le dise.

Intriguée par son animal totem, certaine qu’il n’était pas un loup car rien, dans son comportement, n’en indiquait un et parce que s’il était bien le Asher dont Bastian lui avait déjà parlé, il n’était pas né chez les Whitesun et possédait un animal différent - bien que son meilleur ami n’ait pas jugé utile de le lui communiquer, ce qu’elle pouvait comprendre même si elle aimait avoir toutes les cartes en main - elle sentit son loup s’éveiller en elle alors que les yeux qu’elle ne lâchait plus depuis plusieurs minutes se transformaient, animaux, félins. Son miaulement lui arracha un petit rire qui persista en un sourire. Un chat ? Un putain de chat parmi les loups ? Non, il y avait autre chose, elle en était persuadé, même si le chat était un prédateur il n’était pas de taille pour un clan tel que les Whitesun. Mais elle n’insista pas, certaine qu’elle l’apprendrait de toute manière bien assez vite. Au moins comprenait-elle d’où lui venait cette impertinence. Peut-être aurait-ce été le bon moment pour mentionner Bastian, lui demander s’il était bien le Asher dont il lui avait parlé, mais enfermés entre ces quatre murs, protégés du reste de la tanière par une porte, Lisbeth n’en avait tout simplement pas envie.

Ils ne resteraient plus très longtemps derrière cette porte, cela étant. Qu’on se croisera probablement parfois, effectivement. Tant qu’il ne s’agit pas de retrouver un chat endormi sur mon plancher siffla-t-elle, sarcastique. Je n’aime guère les poils. Peut-être bien que la tanière n’était pas aussi grande que ce qu’il lui avait semblé, il n’empêche qu’elle s’y perdait, alors même qu’elle connaissait le moindre recoin de son manoir. La nostalgie l’envahissait déjà, alors-même qu’elle n’était là que pour quelques jours avant de retourner en ville passer ses examens. C’était seulement ensuite qu’elle reviendrait ici pour débuter son réel entraînement. Et c’était à ce moment là qu’ils pourraient jouer, comme Asher répondait à sa provocation. Ce n’était pas un furet mais un félin, le jeu pouvait s’avérer intéressant, si seulement Lisbeth imaginait cela réellement possible. Mais même s’il était bien le gars dont Bastian lui avait parlé, elle ne comptait pas dévoiler sa forme comme ça, mais elle ne le détrompa pas, sentant son ventre approuver l’idée d’aller manger. Seulement, la formulation du jeune homme lui fit lever les sourcils. Tu me laisses t’accompagner ? C’est plutôt moi qui t’honore de ma présence. Se montrer gentille, et puis quoi encore ? Il ne voulait pas non plus qu’elle lui serve sa saleté de café. Se penchant pour ramasser la bouteille jeter négligemment sur son lit, Lisbeth la posa sur la table de chevet avant de se retourner vers Asher, amorçant son mouvement vers la porte. Après le guide fit-elle en ouvrant la porte. Il pouvait bien lui montrer où était la cafétéria, elle acceptait sa proposition, mais certainement pas de se montrer plus gentille que nécessaire. Quand bien même, une fois quitté cette chambre, aux yeux du reste de la meute, elle reprendrait son attitude habituelle.

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